Guilde Tahre Helay Ktreek - Dofus, Hyrkul.
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 Une année à rallonge.

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Hiren
Hiren


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MessageSujet: Une année à rallonge.   Une année à rallonge. EmptyMer 1 Avr - 0:19

[HRP] J'ai décidé il y a peu de me lancer dans la création du background de Xcecil, notre osamodas préférée (oupah). Il en ressort ceci, un première partie dirons-nous, la deuxième étant en court de réalisation. La team co-productive se réserve bien-sûr le droit de retouche de certaines scènes. La suite sous peu, je l'espère. [/HRP]

Printemps : apprentissage

Mes parents ont mené une existence assez banale en soi, ma mère tenait un élevage de bouftous au sud d'Astrub, mon père était cordonnier dans la même ville quand ils se sont rencontrés. J'ai tellement entendu l'histoire que je la connais par cœur : une belle après midi de joulliet, ma mère vendait du lait de bouftou sur le marché ; la journée était mauvaise pour les affaires, et elle allait plier son étal lorsqu'un homme arriva et se planta devant l'échoppe improvisée.
- Si je vous achète tout votre lait, accepterez-vous de venir prendre un verre avec moi? demanda l'inconnu.
Subjuguée, ma mère accepta la proposition, avant de s'apercevoir qu'elle avait eu le coup de foudre. De simples rendez-vous, ils passèrent bien vite à la vie conjugale, pour finalement se marier moins d'un an après leur rencontre. Ils réinventaient chaque jour le bonheur, une escapade sur les plages de Moon, deux nuits à la foire au Trool, un détour par le Bal d'Encens suivi d'un restaurant, pour finir par un tournoi de boufball nocturne. Le mot routine ne s'installa que bien après, à l'instar de beaucoup de couples. Ils décidèrent de donner la vie.

Je naquis donc un 31 martalo 611, répondant au doux nom de Xcecil. En cette période, les tofus sont déjà très actifs, ils sentent venir le printemps, et lorsqu'un de ces volatiles se posa sur le dessus du berceau, mes parents connaissaient mon avenir.
- Tu seras une disciple du Dieu Osamodas mon enfant.
Ils avaient tracé mon avenir certes, mais ils ne savaient pas à quel point je serai une élève difficile.

Comme nous vivions une petite bâtisse loin d'Astrub, je ne pus jamais aller à l'école, mais reçus mon éducation directement de mon précepteur. Oni était un ami de mes parents, et il me dispensait son savoir contre gît et couvert. Il m'apprit ainsi mes premières invocations, mes premiers sorts, il m'emmenait découvrir la faune et la flore d'Amakna, et je tuai mes premières araknées sous sa protection. Tout se passa bien, tant que je restai docile, mais mon caractère commença de s'affirmer. "A dos les sens" on appelle ça, même si je n'ai jamais vraiment compris cette expression. Ainsi, cette période rebelle m'amena bien vite à défier l'autorité parentale et fuguer, et je n'épargnais pas mon précepteur Oni. Le pauvre démissionna bien vite de l'entreprise, il ne devait certainement pas penser que je serais si rude.
- Votre fille est casse-cou, tête en l'air, inattentive, sournoise, elle a le démon Rushu en elle ! Et quelle insolence ! J'vous souhaite bien du courage pour lui trouver un autre précepteur, et pourtant je suis d'une infinie patience, leur avait-il dit.
Période contestataires, le crâne rasé, les cornes peintes en noir corbac, vêtements de cuir de boufton, je me mis même à fumer de l'écorce de fourbasse, tout était bon pour faire enrager mes parents, mais aussi les différents professeurs postulants. Je voulais découvrir le monde, et malgré toutes les recommandations concernant les différents monstres, j'allais toujours plus loin, faisant fi de tous dangers. Nombre de fois je crus ma dernière heure arrivée, je tombais dans un ravin, j'entrais visiter une grotte, qui s'avérait être le repère d'un monstre puissant, ou encore je croisais des aventuriers particulièrement malintentionnés. Chaque aventure me rendait plus forte, chaque personne rencontrée m’apprenait quelque chose, et chaque retour chez moi était source de conflit… Je vis mes parents passer par toutes sortes de sentiments, horreur à mes premières fugues, colère ensuite, contrariété, et pour finir déception. Ils en eurent tellement marre que mes propres parents m’envoyèrent en maison de correction à Brâkmar la sombre, dans le but de me domestiquer un peu. Je revins chez moi après huit longs mois de discipline, mais mon caractère s’était endurci. Je ne tardai pas cependant à recommencer mes escapades, les conflits reprirent de plus belle, et je fus bientôt renvoyée à Brakmâr la Sombre. J'alternais donc séjours de discipline, et brefs retours à la maison familiale. A mon dernier retour, vers mes dix-sept ans, mes parents me montrèrent la porte, je compris que je n’étais plus la bienvenue. Je reçus une bourse de kamas pour survivre, et n’eus pas besoin de défaire ma valise. Je partais sans me retourner.

Eté : Seule.

D’abord contente d’être libre, je me dirigeai vers mon destin. Astrub était la première ville à des lieues, mais de là, je pourrais aller où je veux. Le trajet allait me prendre deux ou trois jours, et quand le soir commença de tomber, je regrettais déjà mon lit douillet. Je m’improvisais donc une litière faite de feuilles et d’herbes ramassées ça et là.
Ma première nuit à la belle étoile contre mon gré, pensais-je.
Un sentiment de mal-être m’envahit, le petit monde qui m’entourait s’était effondré d’un coup, j’étais livrée à moi-même. Une larme roula sur ma joue, finit sa course sous mon menton, et tomba au sol. Je regardais un moment la tâche humide qu’elle avait créée.

- Et pis crotte de bouftou ! S’ils ne veulent plus de moi, j’en ai rien à ficher, je leur montrerai que je peux me débrouiller seule ! Ma vie d’aventurière commence !

La course d’une dragodinde me tira de mes songes. Elle s’arrêta près de moi, trop près même, je posai la main sur mon marteau, prête à en user, lorsque le Iop qui chevauchait la dragodinde déclara :
- Une si belle disciple d’Osamodas ne devrait pas dormir dehors, monte sur ma dinde, je t’emmène à Astrub.
Je venais de rencontrer Niel, et à voir son armure et son épée, ce devait être un aventurier aguerri. Il me posa un tas de questions, et devant mon mutisme, il tentait des réponses. Au bout d’un moment, sûrement las de ce jeu, il ne parla plus ; je commençais à être mal à l’aise, et décidai de rompre le silence.
- Je m’appelle Xcecil… Si tu tentes la moindre chose, je te tue !
- Même si je tente de te draguer ?
Je me sentis rougir d’un coup, et remerciais Osamodas que, dans la pénombre, Niel ne put le voir. Ne sachant que répondre, je retournais au silence.
- Ok ok, t'es plutôt susceptible. Je ne t'embête plus.
Mais je ne dis rien pour autant, et au bout de quelques heures d'un silence pesant, nous arrivâmes à Astrub la Populaire. Je réalisais d'un coup que je n'y étais jamais venue, mais je n'étais pas émerveillée pour autant. J'aimais la quiétude, la solitude, et bien que l'heure soit tardive et la lune haute dans le ciel, la taverne était encore pleine, et les rues vivantes.
- Je vais nous trouver des chambres où passer la nuit, et demain sera un autre jour pour nous deux, déclara mon compagnon de fortune.

Je ne réussis pas à fermer l’œil, le bruit ambiant de la nature remplacé par la cacophonie de la ville. Je décidai donc d'aller me promener, et visiter Astrub. Le tavernier rangeait sa terrasse, alors que les derniers piliers de comptoirs sortaient, plus ou moins calmement, discutant des derniers résultats de la ligue de boufball. Une rixe éclata sur le sujet, mais la milice ne tarda pas à intervenir. Les belligérants furent séparés, et tout rentra dans l'ordre. Les miliciens rappelèrent toutefois que pour la sécurité de tous, il était interdit de conduire une dragodinde en sortant de la taverne. Je repris donc le cours de ma visite nocturne, mais sans m'apercevoir qu'on me suivait de près. C'est au détour d'une ruelle qu'un disciple de Sram m'agressa. Je pensais d'abord qu'il en avait après ma bourse, mais en voyant son visage, je reconnu celui à qui j'avais cassé le nez quelques années auparavant, à la maison de correction de Brâkmar. Ce Sram qui voulait faire de moi son épouse, qui m’avait harcelée jusqu’à ce que je « m’énerve »…

Le combat s'engagea, je dégainais mon arme, et invoquais du renfort. Naturellement, mon adversaire devint invisible, et, mes invocations étant totalement déboussolées, je ne pouvais compter que sur mon ouïe. Le temps parut alors s'allonger ; je tapais au hasard, mais je n'arrivais qu'à fendre l'air. Un léger craquement de branchage m'apprit que mon ennemi se tenait derrière moi. Je fis volte-face, mais mon pied heurta un rocher et je tombais à la renverse, ce qui me permit d'esquiver bien malgré moi un violent coup de dagues. Mon agresseur fut par la même déséquilibré, et me tomba violemment dessus. Je me débattis, mais sa force et son poids eurent raison de ma ténacité, et je rendis les armes. Il ne me tua pas, ne se vengea pas non plus pour son nez déformé, et se contenta de me ligoter avant de me charger sur le dos d'une dragodinde. Il me plaça ensuite un capuchon sur la tête, et comme pour s'assurer que je ne le dérangerais pas, il me flanqua un coup de dagues derrière la nuque.

Je me réveillais enchaînée dans une geôle. Je ne saurais dire si mon mal de crâne venait du coup que j'avais reçu, ou de la violente lumière braquée sur moi. Mes poignets étaient liés sur les accoudoirs d’une chaise. Je donnais un rapide coup d’œil à ma cellule. Une petite fenêtre très haute, une seule porte, un lit aussi dur que du granit, et un trou qui devait faire office de latrines.
- Enfin réveillée?
La voix venait de derrière la lumière, et je ne distinguais qu'une vague ombre en contre-jour.
- Où suis-je et que me voulez-vous? Et qui êtes-vous d'abord?
- Qui je suis et où tu es n'est pas important dans ta situation. Ce que je veux par contre... Pour faire simple, je vais te laver le cerveau, c'est mon expérience du moment, et tu seras mon premier cobaye humain. Et si mon expérience réussit, ce sera tout Bonta qui sombrera dans l'obscurité !
- Seul un fou peut penser de la sorte, jamais vous n'arriverez à me laver le cerveau, et encore moins Bonta toute entière !
- Nous allons savoir de suite.
Il émit un ricanement qui se transforma en rire guttural lorsqu'il planta une aiguille dans mon bras.
- Sais-tu frêle créature que ton corps peut perdre quarante pour cent de son sang avant de sombrer dans l’inconscience ? C’est pour cette raison que les Dieux ont créé la douleur. Nous allons faire connaissance, ton corps et moi, de cette douleur. Par quoi commencerons-nous ? les orteils ? les paupières ? Oui, les paupières ça me paraît bien, comme ça tu n’en perdras pas une miette.
Il s’approcha d’une table où étaient déposés divers outils. Il saisit une lame aiguisée, et la dirigea lentement vers mon visage.

Niel venait d’arriver à Brakmâr la Sombre. Un rapide coup d’œil, il vit une tour, un escalier en façade courait tout autour de celle-ci, et en haut, une faible lueur… Une dragodinde était attachée en bas de la tour.
- Elle est forcément ici je reconnais la dragodinde de son ravisseur.
Niel commença a gravir l’escalier. Une marche, deux marches, trois marches.

Je sentais mon esprit embrumé, le sérum que m’avait injecté mon tortionnaire commençait visiblement à faire effet.
- Que m’avez-vous injecté ?
- Ah ? Tu parles de mon sérum de vérité ? Ca va t’aider à être plus coopérative.
- Mais qu’attendez-vous de moi à la fin ?
- Juste qu’on s’amuse un peu tous les deux.
Son scalpel s’approchait déjà dangereusement de ma paupière gauche.
- Pourquoi moi ?
- Ah ça, c’est Finrod qui va te l’expliquer. Approche Finrod !
Je revis alors mon agresseur, celui que j’avais défiguré des années auparavant.
- Tu te souviens de moi p’tite peste, hein ? J’ai été très patient, je t’ai suivi à chaque retour chez toi, je t’ai espionnée, et nombre de fois j’aurais pu t’égorger ! Quand mon Maître se mit en quête de cobaye humain pour son « expérience », j’ai su que j’allais prendre ma revanche ! Tu aurais dû m’épouser, maintenant souffre !
Finrod retourna s’asseoir derrière la lumière.

Vingtième marche, vingt-et-unième.
- Pourquoi en ont-ils après cette gamine… Si ça se trouve c’est pour ça qu’elle était dehors, en fugue peut-être. Après tout, elle ne m’a rien dit sur elle ! Et moi, bête comme je suis, je me lance à sa rescousse !
Vingt-huit marches, vingt-neuf.

- Laissez moi partir, je ferai tout ce que vous voulez !
- Oh mais je tiens juste à en être certain ma jolie…
Son sourire sadique laissait voir ses dents pourries, et j’eus encore plus la rage, malgré le sérum qui me dictait une conduite plus sereine.
Je lui flanquais alors un coup de pied dans le genou, ce qui le fit vaciller et hurler de douleur. Son déséquilibre le porta à ma hauteur, et je lui assenais un coup de tête dans la mâchoire. Il atterrit deux mètres plus loin, crachant du sang. Lorsqu’il se releva, ses yeux brûlaient de haine à mon égard.


Soixantième marche, Niel commençait à s’essouffler.
- Saloperie de tour ! Quelle idée de créer des tours aussi hautes !
Soixante-trois marches, soixante-quatre.

- Tu veux jouer ma belle, hein tu veux jouer ! Quand j’en aurais fini avec toi, tu m’obéiras au doigt et à l’œil !
Il saisit une corde, et me lia un pied à la chaise. Je profitais d’avoir l’autre pied de libre pour lui coller un coup dans l’abdomen, et ainsi gagner un peu de temps. Il se releva encore plus énervé, il commençait à hurler.
- Résiste autant que tu peux ! Une fois ta mission accomplie, je m’amuserai avec toi une dernière fois, et ta mort sera très lente !
J’eus à peine le temps de voir son poing se lever et s’abaisser, ma vision se brouilla, mes oreilles sifflaient, et une douleur s’éveilla dans tout mon corps. Je hurlais à mon tour…

Cent deux marches, Niel entendit un cri émanant de la tour, et reconnu aussitôt le timbre de son amie.
- Il faut que je me presse ! Ou elle ne survivra pas !
Niel accéléra son rythme, et gravit les marches deux à deux. Cent douze, cent quatorze marches.

- Puisque le sérum ne fait pas encore effet, nous allons doubler la dose. Après ceci, tu accepteras ton sort sans broncher !
Il reprit sa seringue, la planta dans un flacon et en tira une dose jaunâtre. Il s’approcha de moi avec plus de prudence, remonta ma manche, et planta son aiguille à nouveau. Au bout de quelques instants, je commençais à me détendre, le sérum faisait effet.

Niel courait à présent, cent soixante marches, et l’escalier ne se terminait pas.
- Dans quel pétrin s’est-elle fourrée bon sang ! Ah enfin, la porte !


Dernière édition par Xcecil le Lun 20 Avr - 17:48, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Une année à rallonge.   Une année à rallonge. EmptyMer 1 Avr - 9:01

Un début prometteur, j'attends la suite avec impatience. Ça ce lis que dis-je, ça ce dévore.

On ce prends vite dans l'histoire. Cours ! Cours ! Niel...
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MessageSujet: Re: Une année à rallonge.   Une année à rallonge. EmptyMer 1 Avr - 14:16

Niel passe pour le débile courageux et sexy... Quelle ironie Rolling Eyes

J'adore <3
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Sakkura
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MessageSujet: Re: Une année à rallonge.   Une année à rallonge. EmptyVen 17 Avr - 20:28

Sublime cheers on se laisse vraiment emporté dans ton Rp Cecil j'ai hate de lire la suite !
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Kfer
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MessageSujet: Re: Une année à rallonge.   Une année à rallonge. EmptySam 18 Avr - 2:08

Vivement l'automne !!

Xcecil a écrit:
mes propres parents m’envoyèrent en maison de correction à Brâkmar la sombre, dans le but de me domestiquer un peu. Je revins chez moi après huit longs mois de discipline, mais mon caractère s’était endurci.
[/Bonne Blague Vasseuseon]Ha ça oui quand on va à Brâkmar c'est souvent le cas[BBVoff]
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Une année à rallonge.

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