Guilde Tahre Helay Ktreek - Dofus, Hyrkul.
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-11%
Le deal à ne pas rater :
Smartphone 6.36 ” Xiaomi 14 (12 Go / 256 Go
641 € 719 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Le Clan des Mercenaires Erian Tierce

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Ma-Mgx
Ma-Mgx
Les amis


Messages : 46
Date d'inscription : 25/02/2010

Le Clan des Mercenaires Erian Tierce Empty
MessageSujet: Le Clan des Mercenaires Erian Tierce   Le Clan des Mercenaires Erian Tierce EmptyMer 17 Mar - 20:14

Petite présentation du clan des mercenaires Erian Tierce. Pour votre plaisir... ou vos soirées de grande solitude ! Sinon l'adresse de la caserne du clan, c'est ici


Chapitre I : La loyauté


Peut-être ne le savez vous pas, Amaknéens, bien que le bruit ait bien dû courir à travers plaines et bois, mais une terrible menace pèse sur notre province. La pire menace depuis Uk’ Not’ Allag’. Aussi, ce 20 Aperirel, nous décidons, quelques guerriers liés par l'amitié, de trouver le repaire du monstre. Mi anges, mi démons, nous préférons quitter un combat dans la honte que de nous combattre, on ne peut pas dire que nous sommes appréciés, ni d'un coté, ni de l'autre, on nous montre du doigt en nous traitant de lâches. Nous laissons dire.

Mais je m'égare ! Nous avons donc décidé de chercher le repaire de Crocoburio, arpentant le marécage, menant combats sur combats contre les crocodailles; épuisés, meurtris, nous trouvons enfin la pierre où crocobur aurait dû être scellée. Evidemment elle n'y est pas, mais un spectacle affreux s'offre à nos yeux : des cadavres entassés par dizaines, dans un état de putréfaction plus ou moins avancé, l'œuvre de Crocoburio. Nous tenons nos armes fermement, fouillant chaque bosquet, sondant la vase. Quelques empreintes au sol, quelques coups de griffe sur les troncs, mais pas signe de la bête.


Soudain un cri :

"Celui la est en vie !"

En effet vivant, mais pas pour longtemps vu l'état du pauvre gars. Le transporter est hors de question, nous aurions perdu notre traque, de toute manière il est perdu, autant simplement lui tenir compagnie en attendant sa fin.

L'homme, un Xelor, gémit, murmurant des mots incompréhensibles, de temps en temps, un mot, un nom, nous parvient.

"Erian, pardon .. Erian"

Nous l'écoutons distraitement, guettant une possible venue de notre proie.

"Erian !" l'homme pousse un grand cri "Maudit Ecaflip ! Tu avais raison et je t'ai trahi, pardon !"

Sur ce, il tente de fouiller sous sa cape mais sa main, sans force, ne parvient pas extraire ce qu'il souhaite. L'un de nous, je ne sais plus lequel, l'y aide. Un morceau de papier, plié en huit, déchiré et ensanglanté, voilà le trésor que le moribond cherchait à prendre. Il nous le tend, suppliant.

"Prenez, prenez et lisez, et qu'Astrub la neutre le reste à jamais. Erian ! Pardon !"

Et sur ces derniers mots il rend l'âme à son Dieu.

Nous ne pouvons plus rien pour lui, nous partons, cherchant encore longtemps dans les marécages mais hélas, nous finissons par rentrer, bredouilles.

A la Taverne d'Astrub, nous reparlons de cette étrange rencontre, nous souvenant du papier, nous le sortons afin de le lire.


"Ceci est mon testament.

Je suis Erian Tierce, disciple d'Ecaflip, je suis né le 6 Martalo 598, l'année même où Bolgrot s'installa en Amakna. Mon enfance n'a pas grand intérêt, sachez seulement que je suis né à Astrub, la plus belle des cités et la plus paisible selon moi. Nous vivions alors cachés, tranquilles, loin des querelles et cela nous allait très bien ainsi.

Lorsque Fallanster vint à Astrub, la plupart des habitants virent cela d'un mauvais œil, pour eux c'en était fini de notre paix. Moi, du haut de mes 17 ans, je fus subjugué par ce magnifique guerrier. Je me voyais déjà armé de pied en cap, partant en guerre sur ses traces, et pour la plus grande gloire d'Allister.
Cette visite fit de moi un soldat, on est bien bête à cet âge là !

J'ai couru le monde, n'appartenant à aucune cité, je vendais mes services, aidant les uns et les autres, sans distinction de foi ou de classe. Je vivais ma vie ainsi, protégeant toutefois les jeunes aventuriers inexpérimentés, sans trop les ruiner, je me forgeais une réputation de brave.

Pourtant, le temps passant, les morts dans les champs, les plaines étaient de plus en plus nombreux, depuis peu Bonta et Brakmar se livraient une guerre sans merci. Chaque camp me détestait car j'avais causé la perte de bien des guerriers de chaque coté, et mon chemin devenait bien solitaire. Hors de ma belle cité où j'étais respecté, j'étais seul.

C'est pour cela que, lorsque je rencontrais ce jeune Xelor, qui me dit admirer mon courage et mon impartialité, je pensais avoir trouvé un ami.

Nous continuâmes à aider les uns et les autres contre kamas, honnêtes, loyaux, ne trahissant jamais la confiance mise en nous. Le temps passait et je n'avais rien à cacher à mon ami, tout ce que j'avais était à lui. C'est ainsi que je suis là, attendant la mort au fond d'une geôle de Bonta. Le Xelor m'a trahi contre une fortune parait-il. Je ne lui en veux pas vraiment, l'argent l'a motivé, mais je ne pardonne pas cette traitrise alors qu'il aurait pu me tuer en un combat loyal.

On va venir, je le sais, j'entends des pas, je remettrais ce testament pour qu'il soit remis à mon "ami". Ne sois jamais d'aucune faction, ne participe pas à ces guerres stériles, vise ton profit et celui de notre Cité, mais jamais, jamais plus, ne trompe un ami, un client, un adversaire. Ta renommée serait salie à tout jamais. Je meurs serein quant à moi. "


Nous n'avons pas vraiment tout compris à ce texte, mais en avons retenu cela : Aide les autres, fais en profit, sois brave, loyal, honnête et oublie les factions. Pour nous, qui étions déjà quasiment des exclus, ce discours était parlant. Et si, nous aussi, comme Erian, faisions notre métier d'aider les autres contre kamas ?

Témoignage d'Etoile de Mai, Sacrieur
Par Maître Ridley




Chapitre II : L'honnêteté


Après la découverte de ce carnage, nous avons décidé de retourner dans notre ville, Astrub. Nous marchions tranquillement en Amakna, en sifflotant un air mélancolique du sud. Soudain, nous vîmes une petite fille pleurer, nous lui demandâmes donc ce qu'elle avait.

- M...ma..ma....ma maman * bouhouhou* ... elle elle a... hun, hun....
- Tu peux tout nous dire, nous pouvons t'aider... dit la sacrieuse qui ignorait la désapprobation de notre énutrof.
- Je veux pas dire... * bouhou* de..devant eux... dit la petite fille en montrant l'énutrof et un de nos sram du doigt.

La petite fille serra la sacrieuse gênée dans ses bras, puis lui dit à l'oreille :

- Ma maman, elle s'est faite capturer par des méchants bworks !
- Ne t'en fais pas, petite, nous allons la retrouver ! Rétorquai-je du haut de ma grande taille.
- Tu n'aurais pas un peu d'arg..
- Ce n'est qu'une enfant ! Cria la sacrieuse nommée Étoile de Mai à l'énutrof du groupe.

Notre petit groupe partit, après avoir dit à la petite fille de ne pas bouger. Nous nous mîmes en route vers le zaap le plus proche, quand le crépuscule approchait, nous étions devant le zaap d'Amakna, le village donc.
Arrivé dans le village bwork, tout était désert... nous marchâmes quelques minutes, quand tout à coup, une horde de ces monstres idiots et cruels nous sauta dessus, c'était un piège ! Nous nous battîmes avec courage, sans aucune perte, mais nous dûmes battre retraite et nous laisser faire prisonniers.
Nous étions dans une cellule sombre, quand le général de leur armée arriva, et nous ouvrit. Nous n'avions plus nos armes, mais d'un naturel stupide, les bworks ne nous ont pas attachés. Nous étions devant le roi, un bwork qui avait l'air plus intelligent que les autres.

- Que faire de vous, vous vendre à la république, vous garder pour moi ? La pouilleuse nous avait bien renseignés ! rugit-il.
- Libère nous ! cria le Neo-Tornada, notre fier crâ.

Jaur, l'énutrof tira toutes ses pièces sur le roi à une vitesse surprenante, puis alla chercher sa pelle, il n'eut que le temps de lancer son arc au crâ, que le roi criait l'attaque.

- On va avec maître ou reste ifi ? Bougonna un bwork à son comparse, dans leur langue si particulière.
- Nous sauver roi, ATTAAAAAAAAQUE !!! Cria le 2ème avec rage.

La bataille faisait rage, mais après une moquerie d'une de ses immondes créatures, je m'énervai sérieusement sur tout et n'importe quoi,. Il tapa une colonne de toute sa colère, la colonne centrale. Une minute plus tard, on sentit le sol du palais trembler, puis tout commençait à s'écrouler. Dans la bousculade et la poussière soulevée du sol, notre groupe, peinant à garder un œil sur les uns et les autres, s'évadait du palais. Dehors, il n'y avait que très peu de bworks et ils étaient mal entraînés. Nous regagnâmes rapidement le zaap. Revenus à Amakna, en son village, nous retournâmes vers l'enfant, elle n'était plus là, où on l'avait laissée, devant la taverne. Il y avait à sa place, deux brigands tenant un parchemin.

- Mais... C'est le testament !!

À peine Étoile de Mai eut-elle dit ça que déjà les voleurs se volatilisaient derrière les pâtés de maisons.

- Je le savais, il faut être généreux, mais pas trop... Dit Jaur en soupirant.
- À l'avenir essayons non pas d'être généreux mais honnêtes et raisonnables. L'autre rapace va être content, mais je pense qu'il faudrait nous faire payer pour notre aide. Il faut nous faire une renommée, que les gens puissent compter sur notre honnêteté pour payer d'avance. Maintenant, allons chercher la base de notre idéologie, le testament ! Fit le crâ en conclusion.


Témoignage de Shadowridley, fier iop.



Chapitre III : La neutralité


Malheur à nous ! Le testament, disparu ! Nous sommes dépités. Comment ce cadeau tombé du ciel, a t'il pu être dérobé ! La tension est palpable. A partir de maintenant il faut réagir. Notre bien le plus précieux, volé, cela nous ne l'acceptons pas, moi, ainsi que mes compagnons ! La chasse à l'homme débute, ceux qui ont osé, vont le payer au prix fort. Les derniers préparatifs achevés, ce ne sont pas de simples guerriers qui partent, mais bien un groupe soudé, prêt à tous les sacrifices pour récupérer le parchemin.

Les malfaiteurs ne sont pas fins, dans la précipitation de leur fuite, nous trouvons des traces mal camouflées que nos compagnons Sram ont mis à jour en un rien de temps.

Nous avons à peu près la direction. Nous nous renseignons sur nos ravisseurs grâce à l'aide de paysans. Un d'eux nous avait appris qu'une troupe constituée de Brakmariens de L'Oeil Putride partaient en direction de leur cité.

Tout devint clair pour nous à ce moment là, Brakmar la Sombre ne pouvait accepter que Astrub reste en dehors du conflit, ainsi, elle tente de nous empêcher de mettre notre œuvre au jour. Mais, ils ont oublié quelque chose, nous ne sommes pas des soldats qui exécutent des ordres, sans envie.

Ce testament est notre avenir, et nous ne l'abandonnerons pas. La course reprend, je motive les troupes, déjà survoltées, le pas accélère sans arrêt, nous n'allons pas tarder à les rejoindre. Un cri nous parvient, un peu plus loin, une escarmouche fait rage, enfin la bataille. Courir toujours plus vite, la fatigue ne nous atteint pas, nous sommes prêts à nous battre. Nous déboulons sur une clairière, avec l'horreur de la scène, cette fois Crocoburio n'y est pour rien. Comme prévu, nos voleurs sont là, aux prises avec une troupe Bontarienne.

Nous nous jetâmes dans la mêlée, nous nous battons avec rage, achevant tout les guerriers présents. Il ne reste que les Bontariens, encore incrédules de ce qui venait de ce passer. Un de nous s'écria :

"Ici ! Je l'ai !" Il brandit le testament.

Les survivants de Bonta, chargèrent notre frère d'armes, étant toujours sur mes gardes, je réagis vivement et décochai une flèche, ce qui abattit un adversaire. La bataille reprit, le sang coule, le ballet incessant de la guerre, la valses des armes, le chant des blessés et la chute des morts.

Nous sommes vainqueurs. Etonnés de cette attaque brusque, nous trouvons un mourant et l'interrogeons.

Etoile De Mai d'une voix calme lui demanda :

"Pourrais-je connaitre le but de votre attaque ? Alors même que nous vous avons aidés face aux troupes brakmariennes."

Le blessé déglutit, puis répond :

"Notre mission première est de nous emparer d'un parchemin pour le mettre en sécurité, c'est un ordre de l'intendant de Bonta lui même."

Il eut un haut le coeur, puis poussa son dernier souffle.

Difficile à comprendre, les troupes avaient le même but, nous empêcher de fonder le clan. Mais leurs différends les ont poussés à s'entretuer, ce qui a causé en partie l'échec de leur mission. Etant neutres, nous sommes hors du conflit qui détruit la Terra. Nous savons mettre de côté nos différends, pour mieux avancer, je ne regrette rien.

Je suis songeur, les deux cités rivales ne semblent pas nous soutenir autant que prévu. J'en fis part à Etoile, nous allons devoir nous bouger un peu plus, le clan verra bientôt le jour !

Neo Tornada
Disciple de Cra



Epilogue


Nous n'avons pas su déchiffrer à ce jour le mystère du parchemin, ni compris pourquoi certains y attachaient tant d'intérêt. Y avait-il un message caché, invisible à nos yeux ? Nous ne le saurons jamais car le testament a beaucoup souffert lors de ces péripéties.

Mais peu importe. En fait, sa découverte, comme les aventures dans lesquelles nous nous sommes lancés, nous a appris plusieurs choses.
Essentiellement sur nous-mêmes ; nous avons compris que nous n'avions plus le goût de combattre pour les Cités, Bonta pour certains, Brakmar pour les autres et que nous souhaitions suivre notre voie, sans maître.
Voilà pourquoi, aujourd'hui, nous vous proposons nos services, contre quelques kamas.


Dernière édition par Ma-Mgx le Mer 17 Mar - 22:41, édité 1 fois (Raison : Merci à Xcecil pour son travail... elle comprendra)
Revenir en haut Aller en bas
 

Le Clan des Mercenaires Erian Tierce

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1